Etiquetage nutritionnel : Une loi que les industriels de l’agroalimentaire refusent ! Pourquoi donc !

 

Le ministère de la santé a lancé en septembre 2016 une expérimentation sur l’étiquetage nutritionnel. En avril 2017 un rapport sur la faisabilité validait l’intérêt général de cette information

« Les données recueillies au cours de cette expérimentation d’une ampleur inédite fournissent aux pouvoirs publics des bases solides pour peser dans la négociation communautaire sur un logo européen qui s’engagera fin 2017. Des millions d’actes d’achat ont été observés et l’effet des logos a été évalué en grandeur réelle. La capacité d’argumentation qui en découle devra être valorisée au plus vite auprès des autorités communautaires et des autres Etats membres. »

Conçu par Santé Publique France, ce code cinq couleurs renseigne sur la qualité nutritionnelle des aliments, du vert foncé (A) à l’orange foncé (E). Il prend en compte, pour cent grammes de produit, sa teneur en nutriments et en aliments réputés bons pour la santé (fibres, protéines, fruits, légumes) d’une part, et à l’inverse sa teneur en nutriments à limiter (énergie, sucre, sel, acides gras saturés). Il concerne tous les aliments transformés et toutes les boissons non alcoolisées. L’outil est censé guider le consommateur pour limiter la malbouffe et l’obésité.

La limite du dispositif ? Son caractère facultatif.

Si des fabricants et des distributeurs comme Auchan, Intermarché, Leclerc et Fleury-Michon se sont déjà engagés à adopter Nutri-score, nombre d’acteurs économiques persistent à maintenir « des étiquetages obsolètes » selon l’UFC Que Choisir, voire « à développer un modèle en parallèle particulièrement complexe ou basé sur des tailles de portions irréalistes ». Histoire de laisser demain les étiquettes dans le même état qu’aujourd’hui : incompréhensible !

Pourquoi donc ?

Trop de transparence nuirait au développement des produits élaborés par des industriels de l’agroalimentaire sans scrupule. On sait que le lobbying des agro-industriels met sous pression le parlement européen pour ne pas adopter un système d’étiquetage commun le « traffic lights » de l’agence britannique, ce marquage étant reconnu par les médecins et diététiciens comme efficace pour alerter du niveau des composants nutritionnels.

Nous continuons à décrypter les étiquettes et ingrédients pour vous !

mangez mieux, vous vivrez mieux

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